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Zatoichi 17: Challenged

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.92/5

vos avis

8 critiques: 4/5



Ordell Robbie 3.75 un Zatoichi comportant de superbes combats au sabre, touchant sans être mièvre
El Topo 3.75 Très bon épisode
Arno Ching-wan 4.25 Ainsi sabrait Zatoichi
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Très bon épisode

Tout comme le film de Yamamoto Satsuo qui le précède et duquel il est indissociable, l'épisode numéro 17 (titre Wild Side : La route sanglante) est d'une part une réprésentation en creux de la faillite de la tradition (ici représentée par l'acteur vétéran et ex-superstar des années 30, Konoe Jushiro) et l'un des meilleurs épisodes de la série. Mis en scène par Misumi Kenji avec la précision et l'intelligence qui caractérisent l'art de ce dernier, le film présente lui aussi son lot de morceaux de bravoure. Les combats de sabres notamment sont particulièrement impressionnants. Que l'on évoque celui sous la neige, somptueux, sur lequel se termine le film ou un peu avant, celui aux abords de la mine, rarement il aura été fait plus belle démonstration des qualités de bretteur du personnage principal. Par ailleurs, originalité du film, Zatoichi (encore et toujours impeccablement interprété par Katsu Shintaro) est ici flanqué d'un enfant qui apporte aux tribulations du masseur aveugle à la fois drôlerie et émotion. Et si une fois de plus dans la série le scénario est un peu prévisible, sa construction très rigoureuse garantie l'efficacité que l'on est en droit d'attendre d'un épisode de Zatoichi. Au final, un très bon essai, le quatrième et antépenultième pour Misumi Kenji qui en est l'un des pères.

14 novembre 2004
par El Topo




Ainsi sabrait Zatoichi

Un gamin à sauver, un caillou en guise de bonbon, une femme souriante et chantante, un artiste peintre floué, un visage dessiné sur le sable, d'autres femmes, un espion dévoué au shogun (…) et Zatoichi de s’en aller « admirer le paysage »... Jusqu’à ce qu’explosion il y ait ! Dispersion façon puzzle !

Si notre aveugle favori n’a pas inventé la poudre ni ne sait la faire parler, il anticipe gaiement le fil à couper le beurre avec son sabre tranchant tout ce qui bouge. Cham-cham ! Et même tout ce qui ne bouge pas d’ailleurs : cloisons, bouts de bois etc ! Bara-bara !… Non ça ne pisse pas le sang, et non il n’y a pas de trou, là, dans le corps, quand il frappe, mais la maestria des chorégraphies et celle de la mise en scène de Kenji Misumi suffisent amplement. Clou du spectacle : ce monstrueux duel final où chaque seconde de silence fait au moins aussi mal qu’un coup d’épée. Puis coudées franches de coups d’épées, au spectateur de ne pas être floué. Simplicité de l’histoire pour traitement rythmé et sensoriel pleinement réussi : le pied intégral.



13 septembre 2007
par Arno Ching-wan


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